En 2013, la 1ère boutique à l’essai de France naissait à Noyon dans l’Oise. Aujourd’hui ce sont 130 villes partout en France qui dupliquent le concept inventé par la Fédération des boutiques à l’essai. Retour sur la success-story « Ma Boutique à l’Essai ».
« Ma Boutique à l’Essai » ne cesse de séduire ! Ce concept permet de tester une idée de commerce au sein d’une boutique pilote idéalement située pendant plusieurs mois. Comment ? Grâce à un bail dérogatoire (6 mois, renouvelable 1 fois), un loyer réduit (de 20 à 30% environ), des travaux et des services (comptable, banque, assurance, communication…) à prix préférentiels mais aussi un accompagnement à la création d’entreprise.
Si le test est concluant (c’est le cas dans 80% des cas !), le porteur de projet peut rester dans le local et le dispositif se déploie alors sur un autre local vacant du centre-ville.
Concrètement, la Fédération des boutiques à l’essai propose aux villes intéressées de développer ce système sur leur territoire et leur apporte un appui technique et opérationnel qui assure la réussite de l’opération. Seule et unique fédération nationale, elle permet aux villes et communautés de communes de créer l’événement et de redynamiser leur centre-ville en impliquant les acteurs locaux.
120 boutiques indépendantes ouvertes depuis 2013 !
Depuis son lancement en 2013, la Fédération des boutiques à l’essai a permis l’ouverture de 120 boutiques partout en France. Depuis, chaque année ce sont entre 20 et 30 boutiques qui ouvrent leurs portes, bien souvent en centre-ville.
Depuis le début de l’année, les ouvertures se multiplient. À Villefontaine en Isère, c’est par exemple la troisième boutique à l’essai qui vient d’ouvrir ses portes avec le fleuriste Fleurs de vie, après l’institut de beauté Studio Beauté.
Parmi les commerces à l’essai, on trouve aussi de nombreuses boutiques responsables comme « Fix At Home » dans les Yvelines à Magny-les-Hameaux et IREPAIR Center à Haubourdin dans le Nord, deux boutiques qui réparent les smartphones.
Dans la ville de Nogent sur Oise, grâce à Ma Boutique à l’essai, Pauline a de son côté lancé son activité de baby-spa et de massage pour bébé « Le bien-naître de bébé ».
Le concept fonctionne si bien qu’une commerçante à l’essai dans le Pas-de-Calais a acheté une boutique pour la proposer à son tour à des porteurs de projet ! Après avoir ouvert une boutique de lingerie à l’essai à Bruay-la-Buissière, Martine a investi dans la ville et acheté un local qui est aujourd’hui une boutique de prêt-à-porter à l’essai !
Des opérations en cours aux quatre coins de la France
Pour ouvrir ces boutiques à l’essai, les appels à projet se multiplient partout en France. Ces derniers mois, avec le soutien de la Métropole Européenne de Lille, plusieurs villes des Hauts-de-France ont lancé des boutiques à l’essai. La Ville d’Armentières a démarré un appel à projet pour sa première boutique à l’essai, tandis que la Ville de Wattrelos lance un nouvel appel à candidature pour sa deuxième boutique ! Les villes de Houplines et Roubaix recherchent aussi activement des porteurs de projet pour redynamiser leur centre-ville.
De Marseille à Nice, en passant par Mantes-la-Jolie, une vingtaine d’opérations sont en cours actuellement partout en France ! Vous êtes intéressé pour essayer votre concept dans l’une de ces boutiques ? Foncez ! Pour candidater : https://www.maboutiquealessai.fr/operations-en-cours
Membre fondateur du collectif « Oh la Belle ville », avec Petitscommerces !
Depuis 2019, Petitscommerces est partenaire de la Fédération des Boutiques à l’Essai en offrant un accompagnement numérique adapté aux commerçants à l’essai. Une raison supplémentaire de tester son projet avec la Fédération ou de faire appel à elle pour revitaliser son centre-ville !
Petitscommerces fait également parti du collectif “Oh La Belle Ville !”, composé de la Fédération des Boutiques à l’Essai, Les Élévateurs, Comptoir de Campagne, Comm’une opportunité, D’excellentes raisons et AchetezA. L’objectif : proposer aux collectivités des solutions adaptées à leurs besoins !
Copyright Photo : Ville de Nîmes
Lire aussi :