« Février sans supermarché » : les consom’acteurs arrivent en France et ce n’est que le début !

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L’engouement suscité par « Février sans supermarché », le défi imaginé par l’association suisse En Vert Et Contre Tout est révélateur d’un changement de regard d’une partie de la population sur la consommation : achetez moins et mieux, de préférence chez les commerçants indépendants.

« Encourager les commerces indépendants, redécouvrir les épiceries de quartier, soutenir les petits producteurs, favoriser la vente en vrac et le commerce local, repeupler les marchés ou encore réapprendre à n’acheter que l’essentiel », tels sont les objectifs de « Février sans supermarché », le défi lancé par En Vert Et Contre Tout, un site et une association qui a pour objectif de sensibiliser aux thématiques de l’écologie.

Le défi est également « l’opportunité de faire savoir aux grandes surfaces que nous ne sommes pas d’accord avec le sur-emballage, le kilomètre alimentaire qui explose les scores ou les politiques de prix qui écrasent les petits producteurs. » écrit Leïla Rölli, la fondatrice du site, soutenue par de nombreux autres médias engagés en Suisse et en France. 

Des dizaines de groupes Facebook pour apprendre à mieux consommer

Plus de 60 groupes Facebook ont ainsi été mis en place à la demande des participants pour y partager des conseils, des recettes et des bonnes adresses pour consommer plus responsable. Les échanges y sont de qualité et permettent à chacun de réfléchir sur son mode de consommation et d’en savoir plus sur les AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne), les circuits courts, mais aussi le Do it yourself (comment faire soi-même son dentifrice ou sa lessive) et le zéro déchet (favoriser le vrac et éviter le sur-emballage).

Fait intéressant, les membres de ces groupes régionaux s’interrogent beaucoup sur les enseignes bio nationales. Faut-il les considérer comme des supermarchés ? Les nombreux échanges sur ces groupes montrent que les consommateurs vont désormais loin dans leur réflexion et ne sont plus dupes. Les administrateurs du groupe rappellent ainsi que « remplacer le supermarché par un supermarché du bio n’a pas grand intérêt. Le but [du défi] est justement de varier les sources d’approvisionnement et de soutenir les petits indépendants ».

Les Français délaissent la grande distribution, jugée en partie responsable de la crise économique et sociale

On pourrait penser que ces réflexions concernent seulement une petite partie de la population déjà sensibilisée à l’écologie ou aux produits bio. La dernière étude de l’Observatoire Société et Consommation (ObSoCo) dévoilée en janvier 2019 montre tout le contraire. D’après le professeur d’économie Philippe Moati, les Français délaissent les hypermarchés, supermarchés et même les petites surfaces de la grande distribution pour lesquelles « les clignotants s’allument […] alors que les gens ne leur reconnaissent pas beaucoup de qualité ».

Encore une fois, les Français ne sont pas dupes et n’associent pas ces « concepts de proximité » aux véritables commerces de proximité auxquels ils associent la qualité, l’authenticité et la convivialité. D’après l’étude de l’ObSoCo, seuls 15% des Français ont confiance dans la capacité de la grande distribution alimentaire à aller vers un modèle plus responsable.

Plus fort encore, 71% des Français estiment que les hypermarchés ont leur part de responsabilité « dans la crise économique et sociale que connaît la France ». Les personnes interrogées expliquent que les grands groupes sont « d’abord préoccupés par la maximisation de leurs profits », qu’ils les incitent « à dépenser plus » et qu’ils « se comportent mal à l’égard des petits producteurs ». Difficile d’être plus clair !

L’ère du consom’acteur a commencé

Les consommateurs ont changé. Les plus jeunes d’entre eux en particulier sont de plus en plus dans la déconsommation (acheter moins mais mieux), dans l’écologie qui rime souvent avec économie, dans l’authenticité et le sens. Il y aura toujours des supermarchés et de gros sites marchands car ils sont bien pratiques, mais une nouvelle ère a commencé. Celle du consom’acteur, qui se soucie de la qualité des produits/services et de l’impact économique, social et environnemental de sa consommation.

En cela, le consom’acteur pourrait régler bien des crises que nous connaissons actuellement. Nous avons tous ce pouvoir dans notre porte-monnaie, alors, toute l’année, soutenons les structures responsables et les commerçants indépendants qui font vivre nos quartiers et améliorent notre vie !

 

Tribune publiée sur LinkedIn

 

Sources : En Vert Et Contre Tout, Groupes Facebook du défi « Février sans supermarché », Observatoire du rapport des Français aux formats commerciaux alimentaires – ObSoCo, « Alimentaire: pourquoi la grande distribution a du souci à se faire » – Challenges.

Copyright photo : Petitscommerces (page de la boutique Less is More à Paris)

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