Pendant l’été, le pique-nique est incontournable. Sur une aire d’autoroute ou devant des paysages incroyables, pourquoi ne pas en faire un repas un peu plus écolo ? Pour réduire son impact sur l’environnement, il est assez simple d’adopter certains gestes. Voici quelques conseils pour faire un pique-nique zéro déchet.
Fini les emballages abandonnés dans la nature, les taches qui gâchent la vue des touristes et la vie de millions d’animaux. Cet été, pourquoi ne pas essayer de réduire sa quantité d’ordures ménagères ? Si le zéro déchet séduit de plus en plus d’adeptes, un bon moyen de commencer est de s’attaquer au classique de l’été : le pique-nique. L’occasion de briser quelques idées reçues sur cette démarche.
Par où débuter ?
Baisser sa quantité de déchets, on y arrive plus facilement si on débute à son rythme. « Il ne faut pas viser trop haut dès le départ », assure Thibaut de l’Eprevier, un des cogérants de l’épicerie La petite réserve, à Clermont-Ferrand. D’abord, on peut éviter les emballages : de nombreux supermarchés permettent d’acheter en vrac. Le mieux, c’est de venir avec son contenant réutilisable, par exemple un bocal, mais ce sont souvent seulement les épiceries bio qui offrent cette possibilité.
Pour les produits frais, plusieurs commerces proposent de remplacer les emballages par un contenant réutilisable apporté par le client : vous pouvez aller chez le charcutier avec votre propre boîte, et il s’en servira pour déposer vos achats. Pour savoir où aller, l’association Zero Waste a imaginé un projet.
« Les commerçants peuvent afficher le label Mon commerçant zéro déchet. Ils sont une soixantaine dans le département. »
Malgré tout, faire un pique-nique zéro déchet, c’est oublier les bouteilles de soda en plastique et les paquets de chips… Un peu ennuyeux, ce pique-nique ? Détrompez-vous. Vous pouvez acheter d’autres gâteaux apéritifs, vendus en vrac. « Ce type de repas est festif », ajoute Thibaut de l’Eprevier. C’est pour cela qu’en plus des biscuits, une autre façon de rendre le repas convivial est de prévoir de petits légumes crus à partager.
Plusieurs produits trouvent facilement leurs remplaçants en vrac, indique Thibaut de l’Eprevier, de l’épicerie La petite réserve à Clermont-Ferrand
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Source : La Montagne
Copyright Photo : Stephane Lefèvre, Nicolas Fleury
Journaliste : Nicolas Fleury